18.3.18

Cuivre contra les douleurs articulaires

Le cuivre est un oligo-élément polyvalent, actif dans les états infectieux et inflammatoires. Il stimule puissamment les défenses naturelles des personnes immunodéprimées, les aidant à combattre microbes et virus. Sa propriété antibactérienne est précieuse en cas d’épidémie de grippe, par exemple. Cette action est renforcée par sa capacité à stimuler l’assimilation de la vitamine C dont on connaît l’intérêt en cas de maladies infectieuses. De plus, le cuivre potentialise l’action des antibiotiques lorsque ceux-ci doivent être prescrits en certaines circonstances où la prise de compléments alimentaires et d’huiles essentielles ne suffit pas à enrayer une infection. Pour toutes ces raisons, dans les cas aigus il est pertinent d’associer le cuivre avec l’argent qui a lui-même une puissante action antibactérienne, la synergie entre le cuivre et l’argent permettant de renforcer mutuellement leur action.
Ce n’est pas tout. Le cuivre est un catalyseur nécessaire à la constitution de la molécule d’hémoglobine, en association avec le fer. Il a donc une fonction antianémique, contribuant activement à la multiplication des hématies. Son action est également significative sur la sphère hépatique, contribuant à décongestionner le foie en cas de stéatose conduisant à une insuffisance hépatique, le foie ne jouant plus correctement, alors, son rôle de filtre et freiné sur sa fonction excrétrice de bile nécessaire à la digestion.
 Le cuivre intervient aussi dans le métabolisme d’assimilation du calcium, d’où son intérêt pour consolider la structure osseuse, en particulier lors de l’ostéoporose de la femme post-ménopausée. Il joue également un rôle dans l’assimilation du phosphore, essentiel à la constitution des phospholipides composant les membranes cellulaires, en particulier celles des neurones. A ce titre, le cuivre intervient dans la stimulation des fonctions cognitives, dont la mémoire. Le cuivre contribue également à l’équilibre hormonal, régulant les sécrétions de la thyroïde, de l’hypophyse et des glandes corticosurrénales. Il a aussi une action dermatologique, intervenant dans les problèmes de pigmentation de la peau en cas de vitiligo ou de psoriasis. Sa puissante action anti-inflammatoire en fait l’oligo-élément de référence dans la polyarthrite, la spondylarthrite et les pathologies articulaires dégénératives comme l’arthrose (lire : Gros plan sur le bracelet de cuivre ci-dessous).
Les aliments conseillés pour leur teneur en cuivre sont les huîtres, les moules, le crabe, les crevettes, le foie de veau, le soja, les haricots en grains, les noix, les amandes, les noisettes, les châtaignes, le pain complet. Les algues marines (lithothamne, laminaire, fucus), l’eau de mer (on en trouve en bouteille ou en ampoules dans les magasins bios), le plasma de Quinton, le germe de blé sont également riches en cuivre.
On estime qu’il y a carence en cuivre quand les besoins journaliers ne sont pas satisfaits, à savoir de 2 à 5 mg pour un adulte.
Plus on vieillit, plus ces besoins augmentent, surtout quand un processus arthrosique apparaît. Dans la réversibilité de ce processus, l’oligo-élément cuivre joue un rôle incontestable.
Le corps humain utilise une partie seulement du cuivre ingéré pour ses besoins métaboliques fondamentaux. Il en stocke une autre partie, les réserves en cuivre étant de 125 mg environ chez un adulte, la concentration étant maximum dans le foie, le cerveau, les corticosurrénales et le sang. Le cuivre excédentaire est excrété par le foie au sein de la bile, directement dans le duodénum, non recyclable, puis éliminé dans les selles après avoir transité dans le côlon. La régulation des troubles fonctionnels nécessite une supplémentation en cuivre.
L’absorption du cuivre se fait au niveau de l’interface principale de l’organisme, dans la partie amont de l’intestin grêle, le jéjunum. Après avoir franchi la membrane des villosités de la muqueuse intestinale, le cuivre rejoint le foie, via la veine porte. Dans le foie, la moitié du cuivre se lie à des acides aminés pour former une protéine complexe, la céruloplasmine. C’est sous forme de céruloplasmine que le cuivre rejoint alors les sites organiques, dont les articulations. La céruloplasmine est le transporteur du cuivre à travers l’organisme.

Gros plan sur : le bracelet de cuivre

Comme tous les autres oligo-éléments, le cuivre est disponible sous différentes formes galéniques pour son action interne, mais une chose intrigue à son sujet, le succès inouï du bracelet de cuivre chez les rhumatisants, son action anti-inflammatoire semblant faire merveille pour résorber l’inflammation et apaiser la douleur des arthrosiques qui portent un tel bracelet. Qu’en est-il ? En effet, des dizaines de millions de personnes qui souffrent de rhumatismes, hommes et femmes, dans le monde entier, portent aujourd’hui un bracelet de cuivre. Il s’agit d’un phénomène de bouche-à-oreille fondé, de proche en proche, sur la satisfaction de ceux qui portent ce bracelet et qui ont été soulagés. Le bracelet de cuivre ne date pas d’hier ! L’Age du cuivre fut une période essentielle de l’histoire de l’humanité, où l’homme maîtrisa tout à la fois le feu et la matière, fabriquant des bracelets au pouvoir symbolique puissant. Nombre de vestiges archéologiques attestent de l’omniprésence de bracelets dans les civilisations égyptienne, chaldéenne, grecque et romaine, tel un bijou aux vertus bénéfiques.
Dans les années 70, un scientifique australien fit une étude révélant l’action thérapeutique du bracelet de cuivre : le Docteur W.R. Walker. Il montra que le cuivre des bracelets, grâce à l’absorption transdermique expérimentalement prouvée, pénétrait à travers la peau pour diffuser ensuite à travers l’ensemble de l’organisme. Or le cuivre, même à l’état de trace, est un puissant anti-inflammatoire.
« Je m’intéresse au bracelet de cuivre depuis 1974, date à laquelle un article dans un journal australien fit état de 157 rhumatisants déclarant que le bracelet de cuivre avait soulagé leur douleur. Cet article fit grand bruit en Australie mais souleva des réticences parmi mes amis médecins. J’entrepris alors ma propre étude, publiant une lettre dans plusieurs revues australiennes demandant la coopération de personnes ayant de l’arthrose. Plus de 300 personnes répondirent, à qui nous fîmes parvenir un questionnaire détaillé. Elles furent invitées à prendre part à une étude expérimentale afin de déterminer quelle pouvait être l’incidence du port d’un bracelet de cuivre sur leur affection. Les personnes furent convoquées à l’hôpital Royal de Newcastle et divisées en 2 groupes, certains portant un bracelet placebo en aluminium ayant l’apparence du cuivre et d’autres un vrai bracelet de cuivre. L’étude révéla la supériorité du bracelet de cuivre sur le bracelet placebo. Les bracelets de cuivre utilisés ayant été pesés avant utilisation et au terme du test, on nota une perte de poids de 23 mg par mois en moyenne pour chaque bracelet de cuivre. Les analyses de sueur montrèrent la présence de cuivre dans celle des sujets portant un bracelet, prouvant que le cuivre pénètre bien à travers la peau. Notre étude démontra donc que le cuivre du bracelet perfusait à travers la peau pour pénétrer dans l’organisme. Une personne souffrant d’arthrose peut être comparée à un naufragé mourant de soif. Le naufragé a besoin d’eau, et la personne qui souffre, de cuivre. »
Docteur W.R. WALKER, Université de Newcastle, Australie.
Pour compléter cette étude du Docteur Walker, il est intéressant d’évoquer ce que Jean Palaiseul dans « Les cadeaux du ciel et de la terre » a écrit à ce sujet :
« Tout ce que j’avais essayé pour vaincre la douleur rhumatismale qui me bloquait le coude droit dès que je le soumettais à un effort prolongé ou violent avait échoué. Certes, des applications de feuilles de chou me rendaient l’usage de mon bras au bout de quelques heures, mais ce que je souhaitais découvrir était une autre technique, préventive celle là, car vous reconnaîtrez avec moi qu’il vaut mieux prévenir que guérir. Et il n’est pas facile de jardiner avec un emplâtre de chou maintenu au niveau de l’articulation. C’est ce que je confiais un soir, devant un grand feu de bois, à l’ami médecin qui faisait escale avec sa femme dans notre moulin en rentrant de vacances. Pourquoi ne portez-vous pas un bracelet de cuivre ? Je crus qu’il plaisantait. Comme tout le monde, en feuilletant certains magazines, j’avais aperçu des placards publicitaires vantant les mérites de ce que je croyais être un gadget thérapeutique. Cependant, je n’avais pas prêté grande attention à cette prose alléchante du fait que j’étais persuadé que les résultats restaient étroitement liés à la suggestion. Celle-ci devant être annihilée par mon scepticisme naturel, j’estimais avoir fort peu de chances de profiter un jour des merveilleuses vertus de ce gri-gri moderne. Je le dis à mon ami médecin qui affirma qu’il parlait sérieusement, et qui me promit de m’envoyer dès son retour chez lui un de ces bracelets miracles avant de préciser : c’est vers 1950 qu’un médecin belge révéla dans des journaux médicaux son expérience de plusieurs années au Congo belge. Il avait séjourné parmi les tribus autochtones dans une région très humide, près d’un grand lac. Or les hommes de ces tribus étaient perclus de rhumatismes déformants douloureux alors que les femmes en étaient indemnes. Il y avait là un mystère qu’il résolut d’élucider. Après plusieurs années d’observations et d’essais divers, il en vint à conclure sans équivoque possible que les femmes devaient leur étrange protection contre les rhumatismes aux bijoux de cuivre qu’elles portaient aux bras et aux chevilles : des bracelets en forme d’anneaux ouverts.»
Source: Passeport Sante - Article rédigé par Jean-Luc Darrigol, revu par Raïssa Blankoff, naturopathe

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